vendredi 28 mars 2025

Faire un bilan moral et d’activité pour une petite association comme l’Anartiste au milieu de l’actualité mondiale et nationale relève de la forfanterie, mais essayons tout de même !

Un certain nombre de projets que nous avions imaginé en 2024 n’ont pas vu le jour ou n’ont pas fait long feu. Ils restent toujours pertinents mais attendent sagement leur heure (covoiturage, Troc Savoirs, Almanach’rtiste, café réparation). Rien de grave à cela, c’est la vie d’une association qui sait ou elle veut aller mais qui ne connait pas précisément le chemin qu’elle doit emprunter !

Sans être une institution le café du samedi matin est devenu le rendez-vous autour desquelles tournent d’autres activités comme la bibliothèque et l’achat groupé qui continuent à chercher La formule qui va bien. De loin en loin des repas de midi auberge espagnole se sont improvisés et des après-midi polyfolie, jeux, vannerie, contes, salon de thé et autres se sont greffés. Par petites touches Les unes et les autres s’essayent à être derrière le bar ou proposer une activité et c’est pleinement l’enjeu.

Le groupe qui travaille sur l’exploration du monde des plantes nous a fait cadeau d’une magnifique collection de cartes illustrées pour la fin d’année (toujours à vendre!). l’Aparthé Littéraire avec son très petit noyau et son ambiance cosy, gaie et gourmande cherche toujours à accueillir des lecteurs.trices (soirées à thèmes, coups de coeur).

Et puis, bien sûr il y a l’accueil d’artistes pour des concerts ou des spectacles et là le constat est plutôt décevant. La tendance n’est pas nouvelle mais elle s’est confirmée durant toute l’année : il n’y a clairement pas suffisamment de monde qui se déplace. La collégiale s’est longuement penchée sur ce problème pour trouver des parades mais pour l’instant rien n’y fait ! Nous avons donc pris la décision de faire une pause en 2025.

Les belles surprises sont souvent venues des activités proposées par les membres actifs : la soirée exposée (Pierre-Louis), la fête du Karaoké (Anaïs & Justine), atelier cuisine (Rachid), la journée Polyfolie (Aleta), le marché solidaire (Martine), le conte de Nathalie (Nathalie), High Tea (Noémie & Aleta) et la conférence-concert autour de la viole de gambe (Julia & Marie)…

Une des forces de l’Anartiste réside donc dans ces propositions, sollicitations ou opportunités auxquelles nous répondons positivement. Cette année par exemple en organisant une soirée débat autour de la « Forêt de Lavigney » (date à définir), en participant au Printemps Bio qui aura lieu le 15 juin à Lavigney ou encore en co-organisant le Ciné Souper 29 & 30 août avec le MRJC et la brasserie Redoutey.

Résister modestement mais résister, agir à petits pas mais agir, proposer des alternatives qui ne font pas la révolution mais qui infléchissent, prendre patience en cherchant simplement à ralentir. Ne serait-ce pas une bonne résolution pour l’année ? l’Anartiste est un tout petit avant-poste, un repaire pour réparer ce qui peut l’être encore, une enclave pour s’activer sans se démotiver. Chacun.e qui le souhaite y a sa place et son rôle à jouer.