Café du commerce ou bistrop c’est trop ?
On le revendique à bas bruit depuis la création de l’association, l’Anartiste se construit tranquillement mais surement avec patience et volonté assumée de rester « sous les radars ».
Modeste avant poste du monde que nous souhaitons pour demain l’Anartiste se veut un lieu d’échanges « infra-politique » de micro expérimentation. Explorant un présent incertain, nos pas nous permettent timidement de questionner ce qui semblait acquis il y a encore peu de temps. Travailler à l’enracinement présent plutôt que se projeter dans un avenir fait d’IA et de migrations martiennes. Personne ici ne rêve de gigantisme ou de monopole mais bien au contraire de co construction avec toutes les bonnes volontés qui comme nous aspirent et travaillent à un mieux vivre ensemble local y compris avec ceux et celles qui aujourd’hui choisissent de soutenir l’extrême droite et la ploutocratie.
L’Anartiste à la chance de croiser de la diversité, personne ne s’étonne un samedi matin de ces échanges en allemand, néerlandais, anglais international ou franc-comtois (plus rare). On est plutôt fiers des messages de Yildiz : « Dites-moi quoi tu penses »…
Depuis un certain temps déjà un rapprochement s’opère avec d’autres lieux de diffusion culturelle : se soutenir mutuellement, faire circuler les bonnes idées ou les propositions de circuits de spectacles mais aussi tenter de remédier à nos difficultés communes à commencer par le manque de fréquentation. Nos territoires sont peu peuplés, nous le savons mais loin de baisser les bras nous voulons trouver les moyens d’informer et de faire participer nos adhérent.e.s sans les noyer de mails harponneurs. A minima nous allons faire en sorte de ne pas nous faire concurrence en mettant un agenda en commun, informer de ce que chacun.e. fait et puis tiens même faire des choses ensemble.
A nos adhérent.e.s à celles et ceux qui voudraient nous rejoindre nous réaffirmons notre engagement à faire vivre notre lieu afin que par petites touches il devienne le reflet de nos richesses diverses, un espace sans cesse renouvelé d’expérimentations, le déploiement de nos rêves, la mise en œuvre de nos idéaux. Cela n’est possible que si toutes et tous sentent qu’ils ont quelque chose à y faire, à proposer, à prendre et apprendre, à donner, à transmettre. L’éducation populaire quoi !
Le repli sur soi est une réalité qu’il serait stupide de minimiser, la place grandissante des connexions internet, les données anxiogènes sont autant de raison de chercher le sursaut et les stratégies collectives d’évitement ou de robustesse. Cela demande de s’en donner les moyens, les temps et les espaces.
Qu’en dites-vous ?
Un commentaire
El Moustaki
Peut-être que des » pistes » intéressantes sont à explorer de ce coté ci pour éviter les entre-soi sclérosant qui sont patents dans bien des lieux & milieux dits » alternatifs » , aboutissant à des exclusivités au lieu d’inclusivités … https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/ … Cordialement .