Black Friday
Cernés, cernés de toute part ! Enjoint de consommer encore et encore. Dans quelques jours ce sera le vendredi noir, petite mise en jambe avant l’orgie de fin d’année. La société de surconsommation à obsolescence programmée bat son plein. Comme toute drogue dure, le besoin d’e consommation ‘acheter tétanise la raison et les médias ajoutent à la confusion en mélangeant culture et espace publicitaire.
On aimerait croire qu’il s’agit là des dernières salves d’un capitalisme ultra libéral aux abois mais rien n’est moins sur : une frange non négligeable de nos concitoyen(e)s s’enfonce joyeusement dans la schizophrénie, résolue à continuer coûte que coûte le gavage tout en déplorant les conséquences désastreuses que cela implique et commençant à en souffrir. Elle côtoie sans trop de culpabilité ceux qui vont devoir choisir entre se chauffer ou se nourrir.
Alors quelle posture adopter, comment résister? Comment exprimer joyeusement qu’on a plus envie de jouer à ce jeu mortifère?
Au dehors il devient chaque jour plus compliqué et inutile de chercher à concilier deux mondes qui vont aller en s’éloignant. Au-dedans il nous faut apaiser notre souffrance face au cataclysme, apprivoiser de nouvelles attitudes, réviser notre plan de carrière et tenter d’écrire les premières pages d’un monde désirable fait de soin apporté au(x) vivant(s) et de bricolages low tech.
Louis.L